Report Diversité, biomasse et stock de carbone dans les systèmes d’utilisation des terres en haute Casamance, Sénégal

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Abstract

Au Sénégal, particulièrement en haute Casamance, les espèces ligneuses des écosystèmes forestiers et agroforestiers font la richesse des populations locales. Elles offrent aussi bien des avantages écologiques que socio-économiques pour les populations qui les exploitent. Elles contribuent à l’approvisionnement en différents produits (agricoles et forestiers), à la protection et à la conservation des sols contre les érosions, etc. (Depommier et al., 1992; Boffa 2000; Dan Guimbo, 2007; Dan Guimbo et al., 2010; Sarr et al., 2013; Camara et al., 2017). En plus de ces biens et services rendus, il est généralement admis que ces écosystèmes forestiers et agroforestières sont d’important puits de dioxyde de carbone (CO2) grâce à la photosynthèse et stockent le carbone sous forme de biomasse aérienne et racinaire (Benites et al., 1999; David et Crane, 2002). La gestion du carbone au-dessus et en dessous du sol est une option importante pour réduire la concentration de CO2 dans l'atmosphère (Post et Kwon, 2000). Dans les systèmes agroforestiers, Woomer et coll. (2001) ont estimé que 66 Mg ha-1 du carbone pourraient être séquestrés dans les petites exploitations agricoles d'Afrique de l'Est sur une période de 20 ans, 3,9 t C ha-1.an-1 dans une plantation mixte en Inde (Maikhuri et al., 2000) et 9 t C ha-1.an-1 dans les écosystèmes agroforestiers des zones arides Young (1999).